Peut-être ...
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Peut-être ...
Un vieux texte ressorti de ma mémoire ...
J'avais cru trouver mon bonheur
Respirer l'élan de la vie
Comprendre en quoi tous mes malheurs
M'aideraient à me sentir grandi.
J'avais cru qu'enfin je pourrais
Réclamer mon droit , mon dû, mon prix.
A moi la belle sérénité
Des amoureux fraîchement épris
A ses lèvres je m'étais pendu
De son regard j'étais mordu
En elle je m'étais perdu
Le monde avait alors disparu.
Moi j'étais fort, fort comme un homme
Je marchais, fier, me sentant comme
Le Roi d'un monde où seul l' Amour
Venait s'inviter à ma cour.
Le temps s'invita à la fête
Et décida sur un coup de tête
Que tous les sourires imbéciles
Devaient cesser , trop peu graciles.
Puis la cour s'emplit peu à peu
D'hôtes pas toujours désireux
De laisser sa place à l'Amour
Qui dû laisser passer son tour.
Acteur primé de mes émois
Je perdis d'un coup mon éclat.
Au début je ne compris pas
Que l'on n'attende plus rien de moi.
Puis le Roi contempla sa cour
A la recherche de l' Amour.
Il vît le Temps, et la Routine
Se fendre d'attitudes assassines.
D' Amour je ne vis plus grand chose
De temps à autre une mini dose.
Je hais le Temps, je hais les gens
Je hais tout ce qui me nuit tant.
Je hais l' Amour qui m'a trompé
Me disant qu'il allait durer.
Je hais ma Vie, qui matte et rit
Se moque du crétin que je suis.
Un homme heureux fier et debout
Est tombé parmi les cailloux
Il gît désormais immobile
Attendant la fin tel un débile.
Il se maudit intérieurement
D'être tombé dans ce tourment
Il n'attend plus, plus rien de rien
Le Roi déchu meurt tel un chien.
J'avais cru trouver mon bonheur
Respirer l'élan de la vie
Comprendre en quoi tous mes malheurs
M'aideraient à me sentir grandi.
J'avais cru qu'enfin je pourrais
Réclamer mon droit , mon dû, mon prix.
A moi la belle sérénité
Des amoureux fraîchement épris
A ses lèvres je m'étais pendu
De son regard j'étais mordu
En elle je m'étais perdu
Le monde avait alors disparu.
Moi j'étais fort, fort comme un homme
Je marchais, fier, me sentant comme
Le Roi d'un monde où seul l' Amour
Venait s'inviter à ma cour.
Le temps s'invita à la fête
Et décida sur un coup de tête
Que tous les sourires imbéciles
Devaient cesser , trop peu graciles.
Puis la cour s'emplit peu à peu
D'hôtes pas toujours désireux
De laisser sa place à l'Amour
Qui dû laisser passer son tour.
Acteur primé de mes émois
Je perdis d'un coup mon éclat.
Au début je ne compris pas
Que l'on n'attende plus rien de moi.
Puis le Roi contempla sa cour
A la recherche de l' Amour.
Il vît le Temps, et la Routine
Se fendre d'attitudes assassines.
D' Amour je ne vis plus grand chose
De temps à autre une mini dose.
Je hais le Temps, je hais les gens
Je hais tout ce qui me nuit tant.
Je hais l' Amour qui m'a trompé
Me disant qu'il allait durer.
Je hais ma Vie, qui matte et rit
Se moque du crétin que je suis.
Un homme heureux fier et debout
Est tombé parmi les cailloux
Il gît désormais immobile
Attendant la fin tel un débile.
Il se maudit intérieurement
D'être tombé dans ce tourment
Il n'attend plus, plus rien de rien
Le Roi déchu meurt tel un chien.
Re: Peut-être ...
J'aime ce triste poème, ce moment "pas cool" de la vie (qui a quand-même eu "ses fruits").
Re: Peut-être ...
Ben ouais !
J'avais écrit ça quand j'étais à la fac à Nancy, pour un pote qui faisait publier un recueil de poèmes et nouvelles, et qui m'avait demandé de bien vouloir lui en écrire un pour l'ajouter à son "livre" ...
J'avais écrit ça quand j'étais à la fac à Nancy, pour un pote qui faisait publier un recueil de poèmes et nouvelles, et qui m'avait demandé de bien vouloir lui en écrire un pour l'ajouter à son "livre" ...
Re: Peut-être ...
Une réalité joliment exprimée .
nell- Novice à l'Ecole de Musique
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Date d'inscription : 08/03/2013
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