Les grands regrets émis avant de mourir

Sujet à réflexion...

Beaucoup de valeurs d'aujourd'hui sont loin de nos besoins réel.

C'est souvent en fin de vie ou de relation qu'on s'en rend compte.

Merci pour ce partage.

En plus, je suis persuadée qu'une grande majorité d'entre nous sera d'accord avec " ces regrets" , sans pour autant changer d'attitude !
( moi la première)

Oui, c'est vrai...

Moi, j'ai déjà beaucoup progressé sur les deux premiers points. J'en ai eu marre de penser seulement aux "autres". Après de nombreuses années, je me suis rendu compte qu'être un peu "égoïste" ne faisait pas de mal. En effet, je me suis enfin aperçu qu'il était temps de penser à moi, à mes envies, à mes rêves, avant de penser aux autres et franchement, ça fait du bien!
Quant au travail, j'ai fait de même, j'ai lâché du lest, et même beaucoup!! Je vois autour de moi des hommes et des femmes qui passent leur temps au boulot, à s'investir tout le temps, jusqu'à des heures pas possibles et même le week-end... pourquoi? Leur employeur le leur rendra? Depuis quelques années, je le dis haut et fort! En dehors du travail, j'ai un enfant avec qui j'aime passer du temps, même si c'est pour ne rien faire; juste être auprès de ma fille et la voir grandir. En dehors du travail j'ai des loisirs, des hobbies qui me font plaisir, des activités qui me font du bien et je souhaite pouvoir continuer.
Une collègue de travail m'a dit il n'y a pas si longtemps qu'elle viendrait travailler pendant ses jours de congés pour ne pas s'ennuyer. Je lui ai demandé "mais tu n'as vraiment rien d'autre à foutre en dehors du travail?". C'est triste de voir qu'il y a des gens comme ça. Et ce n'est pas un cas isolé.

Pour les autres points, il faut que je me mette au travail

Beau travail sur toi-même, Francky !

Y'a déjà bien longtemps que je travaille aussi sur moi, afin de trouver le bonheur et la paix intérieur malgré toute la merde que j'ai dans le coeur et la tête.

Ça avance assez bien, malgré l'entourage qui arrive encore, parfois, à me mettre des bâtons dans les roues.

Pour les valeurs, les biens, certains ont besoin de s'entourer de matériel pour se prouver qu'ils réussissent leur vie. Moi, je préfère enrichir intérieurement qui je suis. Y'a pas un employeur ni personne qui pourra me l'enlever.

C'est pas facile de faire le ménage intérieur. Moi aussi Lise j'ai encore beaucoup de merde dans la tête et dans le cœur. Et puis il y a eu un tournant, un moment décisif qui m'a permis de revoir mes priorités. J'ai pu me redécouvrir et essayer de concrétiser certains de mes rêves. Mon entourage, pas du tout habitué à me voir penser à moi essayait, même inconsciemment, de me faire culpabiliser.
J'ai donc été clair avec mon entourage et avec moi-même... Maintenant je pense surtout à moi. Mon bien être, mon bonheur, c'est à moi de le construire. Si on compte sur les autres pour ça, on est foutu

Pareil, c'est avec l'entourage justement que ça coince surtout. On essaye encore de me faire sentir coupable de leur malheur.

T'as l'air d'avoir réussit à te prendre en main plus rapidement.

J'avance, je ne regrette aucun de mes pas, mais c'est long. J'ai bien l'intention d'atteindre la paix avant ma fin.

J'ai plus l'impression que, en général, on essaie de tendre vers un idéal inatteignable et indépassable, et qu'on mesure son "malheur" par rapport à la "distance" qui nous sépare de cet idéal.
Je privilégie - de loin - l'hédonisme à l’égoïsme, et j'essaie de trouver les bons compromis qui me permette de vivre en accord avec la formule de Chamfort. Ces compromis sont très difficiles à trouver - surtout pour un sous-doué en psychologie et rapports sociaux comme moi - mais j'essaie de ne pas passer d'un extrême à l'autre. Je travaille, pour payer ma nourriture et mon loyer, mais aussi pour avoir une certaine place dans la société.

L'autre point très important, c'est qu'il est facile de "critiquer" sa vie après coup, de dire qu'on aurait pas du faire comme ça, mais le fait est qu'il n'y a aucune équation, aucun algorithme, qui permette de calculer et prévoir les conséquences de nos actes, et nous faisons tous des erreurs - parfois certaines qu'on a beaucoup de mal à se pardonner, à oublier, à dépasser - mais, avec ou sans regrets, il faut faire avec (et ceux qui me connaissent un peu savent quel poids à cette phrase venant de moi).

Francky a écrit:Et puis il y a eu un tournant, un moment décisif qui m'a permis de revoir mes priorités.

C'est bien souvent comme ça que fonctionne l'être humain, mais aussi la civilisation et l'humanité au sens le plus large.

Pour ma part, j'ai l'impression que plus l'on avance dans la vie, plus le taux des gens qui sont "superficiels" diminue et plus on retrouve des gens plus vrais et profonds, et qui ont conscience de l'importance de bien vivre s'ils ne veulent pas vie d'intense regret avant de mourir. Et c'est tant mieux !
Je pense que les drames de leurs vies : accidents graves, maladies, decès des personnes aimées, chomage etc...ils y contribuent à la recentralisation sur de véritables désirs profonds.

Tout à fait d'accord avec Mélie.

Si je devais mourir dans 3 minutes, je crois que je regretterais :
- ne pas avoir pu voyager, visiter, découvrir, aussi souvent comme j'aurais rêvé
- ne pas avoir rencontré des gens aussi souvent que j'aurais aimé
- être manipulée par mes peurs tout le long de ma vie, même si c'est mieux qu'avant...

Et vous ?

Si je devais mourir dans les 3 minutes, je ferai d'autres choses que regretter des trucs.

Et si tu ne peux rien faire durant ces trois minutes, tellement faible, à semi insconcient, des râles de ta gorge, inerte, immobile, point de force même pas de parler ou de bouger le bout du doigt, tu ferais quoi alors ?

J'essaierais de me jouer du Pink Floyd dans ma tête.

Mon seul regret, c'est d'avoir passé du temps et donner de moi-même a des gens qui n'en ont rien à foutre de qui je suis.

Sinon, je prend le temps de vivre, me retrouver, être heureuse et rendre heureux les gens que j'aime plus que tout. Je ne regrette pas de passer trop de temps au boulot étant mère et femme au foyer.

Je ne regrette pas d'avoir perdu des amis. S'ils m'ont quitté, c'est qu'ils n'avaient pas besoin de moi dans leur vie.

Pour les sentiments, ceux que j'aime le savent et le venin, je n'en ai pas à cracher. Je n'ai pas de regret la dessus non plus.

Voilou.

Je pense qu'en tout être humain, il y a toujours un petit coin dans le coeur où se tapissent des regrets, mais aussi, rêves, désillusions, et bien plein d'autres choses. J'ai un peu de mal à croire des gens qui disent n'avoir aucun regret, ça sonne comme une sorte de fuite d'avec le soi même...

Des rêves, j'en ai plein, mais les regrets, beaucoup moins.

Par exemple, oui, j'aimerais voyager et aller voir mes amis en europe. Par contre, il faudrait que je délaisse ma famille pour travailler 40/h semaines, peu de vacances, peu de temps pour ce que j'aime faire afin de me payer un voyage de 10 jours ? ^^

Nan, ne pas voyager n'est pas un regret pour moi, même si j'aimerais pouvoir le faire. J'essaye d'être le plus possible, en accord avec mes choix de vie, mes valeurs.

je ne sais sincèrement pas si j'aurais des regrets et quoi ; j'ai beau réfléchir, pour l'instant, je ne vois pas

Je suis en train de me poser un question, et si j'ai mal compris la signification exacte du mot regret ? Est ce que c'est du pareil au même que "trouver dommage" ? ou est ce que ça rapproche plutôt de "remords", dans le sens culpabilité ? Peut on avoir des regrets sans culpabilité ? Pfiouuu...

Oui bien sûr, tu peux regretter de ne pas avoir fait un voyage par exemple sans pour autant te sentir coupable. Enfin, je le vois comme ça

Moi aussi, je vois comme toi.