Chemin perdu
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Chemin perdu
Un texte que qui m'a été inspiré par le film Lost Highway de David Lynch, même si le contexte peut sembler complètement différent.
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Chemin perdu
Mes paupières se ferment et je deviens Orphée
Descendant aux enfers cherchant ma bien aimée.
Les dieux en sont témoins, je ne peux accepter
Qu'ils soient indifférents à notre destinée.
Où se termine la vie, où commence le trépas ?
Eurydice pourquoi dois-tu rester là-bas ?
Les eaux continueront à marquer la frontière,
Le sort est fixé pour un regard éphémère.
Mes paupières se ferment et je deviens Tantale
Conviant les immortels au banquet cannibale.
Provocant leur colère, sous leurs coups je succombe,
Qui cherche la vengeance creuse d'abord deux tombes.
Comment évaluer avec exactitude
Quels supplices seraient pour ma faute assez rudes ?
La faim, la frustration, les sarcasmes des dieux,
A ceux qui ont choisi de défier les cieux.
Mes paupières se ferment et je deviens Pandore
Une chevelure noire, un diadème d'or,
Et la totalité des maux de l'être humain
C'est bien moi qu'on fustige pour le sang sur mes mains.
Telle la tentatrice, parfait bouc-émissaire :
Les maladies, la haine, la souffrance et les guerres,
L'espérance prisonnière prisée par des gardiens
Criant au monopole, les seuls garants du bien.
Mes paupières se ferment, je deviens Tirésias,
Un voyeur aveugle, une nature ambigüe,
Martyr ou tortionnaire, ce que je suis, hélas
A bien peu d'importance dans ce chemin perdu.
Qui n'a jamais connu la morale des autres ?
Qui n'a pas enduré la justice des autres ?
On dit qu'on ne peut pas être et avoir été
Mais peut-on embrasser plus d'une destinée ?
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Chemin perdu
Mes paupières se ferment et je deviens Orphée
Descendant aux enfers cherchant ma bien aimée.
Les dieux en sont témoins, je ne peux accepter
Qu'ils soient indifférents à notre destinée.
Où se termine la vie, où commence le trépas ?
Eurydice pourquoi dois-tu rester là-bas ?
Les eaux continueront à marquer la frontière,
Le sort est fixé pour un regard éphémère.
Mes paupières se ferment et je deviens Tantale
Conviant les immortels au banquet cannibale.
Provocant leur colère, sous leurs coups je succombe,
Qui cherche la vengeance creuse d'abord deux tombes.
Comment évaluer avec exactitude
Quels supplices seraient pour ma faute assez rudes ?
La faim, la frustration, les sarcasmes des dieux,
A ceux qui ont choisi de défier les cieux.
Mes paupières se ferment et je deviens Pandore
Une chevelure noire, un diadème d'or,
Et la totalité des maux de l'être humain
C'est bien moi qu'on fustige pour le sang sur mes mains.
Telle la tentatrice, parfait bouc-émissaire :
Les maladies, la haine, la souffrance et les guerres,
L'espérance prisonnière prisée par des gardiens
Criant au monopole, les seuls garants du bien.
Mes paupières se ferment, je deviens Tirésias,
Un voyeur aveugle, une nature ambigüe,
Martyr ou tortionnaire, ce que je suis, hélas
A bien peu d'importance dans ce chemin perdu.
Qui n'a jamais connu la morale des autres ?
Qui n'a pas enduré la justice des autres ?
On dit qu'on ne peut pas être et avoir été
Mais peut-on embrasser plus d'une destinée ?
Re: Chemin perdu
Merci Lise !
En fait, c'est vraiment bizarre ce que c'est devenu... A la base je voulais un texte sur la schizophrénie et l'"acteur observateur", et c'est devenu ça.
En fait, c'est vraiment bizarre ce que c'est devenu... A la base je voulais un texte sur la schizophrénie et l'"acteur observateur", et c'est devenu ça.
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